Démons succubes et incubes
Il existe deux sortes de démons, des démons mâles (incubes) et femelles (succubes), ce sont des démons "sexuels" attirés par les humains.
Le mot « incube » vient du latin et désigne « ce qui se couche dessus ». La
« succube » est celle qui se couche dessous. L’incube est regardé comme le démon qui débauche les femmes, la succube débauche les hommes.
Les érudits de l’église ont beaucoup débattu de la nature des incubes et des succubes et du péché commis à leur contact. Certains ont déclaré qu’il s’agissait du même démon, asexué à la base, car inhumain, qui pouvait devenir incube pour coucher avec une femme et devenir succube pour coucher avec un homme.
Les incubes sont dotés d'un organe bifurqué qui leur permet de satisfaire leurs victimes.
Collin de Plancy cite le cas d'une certaine Françoise Bos, accusée le 30 Janvier 1606 par le juge de Gueille d'entretenir un commerce abominable avec un démon incube. Cette femme avait en outre "séduit plusieurs de ses voisines et les avait engagées à se souiller avec ce démon, qui se disait Capitaine du Saint esprit, mais qui, au témoignage des dites voisines, était fort puant. Cette dégoûtante affaire se termina par la condamnation de Françoise Bos, qui fût brûlée le 14 Juillet 1606.
En Hongrie, les démons incubes sont nommés lidérc. Ils prennent l'apparence de défunts rejoignant leurs veuves qui, bernées par la silhouette familière de leurs chers disparus, se livrent à eux sans prendre garde qu'il ne s'agit que de démons illusoires qui les vident progressivement de leurs énergie vitale.
Les malheureuses perdent petit à petit la santé et l'appétit, et finissent par mourir de langueur.
"A ce sujet, vous trouverez sur ce site, prochainement une rubrique : témoignages, relatifs aux expériences d'une adepte de la wicca-luciférienne, qui entretient une relation "sexuelle" avec un démon succube".
Les succubes quant à elles, bien que fort sensuelles dans leur apparence et leurs pratiques, n'offrent à leurs amants mortels qu'un vagin pareil à une caverne glacée. J K Huysman, l'auteur de là-bas, fut, durant sa période satanique, visité par une succube. Dans ses carnets intimes, il nota que cette expérience lui laissa "un arrière goût de peur, d'inquiétude et surtout l'incomplet de la vraie femme qu’on n’a pas tenue. Ca altère. C'est excessif, douloureux et exquis, mais on rêve de tenir de la vraie chair. On se sent dupé, inassouvi quoique brisé."
Parfois les succubes empruntent le corps de jeunes femmes récemment décédées pour mieux satisfaire leurs amants mortels afin d'inciter le fiancé ou l'homme chaste à commettre le péché de luxure.
Tous les rêveurs et les hallucinés du jeûne et de l'abstinence, étaient assaillis par leurs caresses lascives et leurs ardeurs dévorantes.
En l'an 1650, écrit l'exorciste Brognoli, le démon se montra à un jeune homme de Bergame sous la forme d'une fille qu'il chérissait.
«A cette vue, il poussa un cri; mais le fantôme lui ordonna de se taire, en l'assurant qu'il était sa bien-aimée, qu'elle avait fui de la maison parce que sa mère l'avait maltraitée, et qu'elle venait le voir.
Il savait très bien que ce n'était point là celle qu'il aimait, mais un démon; malgré cela, après quelques paroles et quelques caresses, il consentit à ses désirs. Le fantôme lui dit alors qu'il n'était pas sa Thérèse, mais un démon; qu'il l'aimait et que c'était pour cela qu'il le poursuivait jour et nuit. »
(Gorres, Mystique, tome V.)
Pour le révérend Kirk, les succubes font parties de la race des Siths: "Dans notre Écosse, il existe de nombreuses et belles créatures de cet ordre aérien, qui donnent fréquemment des rendez-vous à de lascifs jeunes gens en qualité de succubes, ou comme de joyeuses maîtresses et prostituées, qui sont appelées Leannain Sith, ou esprits familiers".